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Chronique : Rooster Fighter

04/05/2022 - Eri

Rooster Fighter, l’une des dernières œuvres en date de Mangetsu, met en scène un coq de baston qui s’est juré de détruire les Kijû depuis que l’un d’entre-deux a dévoré sa poule de frangine. Errant à travers le Japon, fier comme un coq et avec l’âme d’un oiseau migrateur, Keiji s’engage dans une quête vengeresse pour notre plus grand plaisir.

Dès les premières pages, cette série se démarque par son concept original, absurde et pourtant redoutablement efficace. Bourrée d’action et d’humour, elle happe le lecteur qui lit ce premier tome d’un seul coup.

Avec son postulat de départ, il fallait s’y attendre, elle est évidemment dotée d’un humour imparable. Si la seule existence de Keiji est désopilante, les références à des mangas cultes tels que Hokuto no Ken, Dragon Ball ou encore L’attaque des titans, sont hilarantes. Débutant notamment sous l’ombre de One-Punch Man, Rooster Fighter s’en détache progressivement et se révèle être bien plus qu’une simple parodie des plus grands.

Car malgré quelques clins d’œil, le gallinacé n’a rien à envier aux autres héros de shōnen : il est fort, rapide et doté d’un puissant cocori-k.o.! Ses combats sont beaux, expéditifs et parfaitement mis en scène. Jamais on ne s’ennuie tandis que Shu Sakuratani parvient à passer d’un registre à l’autre avec fluidité. Tour à tour drôle, effrénée et parfois même touchant, son manga nous maintient en haleine.

Rooster Fighter

Entre réalisme et fantaisie, l’artiste nous émerveille. Avec un dessin splendide, il illustre son histoire d’une myriade de détails, tandis que les nuances de gris donnent ce qu’il faut de profondeur aux images.

Sur-vitaminé, décalé et magnifique, Rooster Fighter se révèle donc être un véritable coup de cœur. Avec un premier tirage en édition limitée, doté d’une couverture irisée, le volume attire le regard et il serait dommage de passer à côté !

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