Si les animes d’Idols sont légion, la série Phantom of the Idol se démarque avec un prémisse original mêlant les paillettes et projecteurs, à l’au-delà !
Asahi était une étoile montante avant son décès et éprouve de nombreux regret, jusqu’au jour où elle croise la route de Niyodo qui voit en elle une façon de lever le pied. Car le jeune homme, idol en devenir, n’a assurément ni les épaules, ni le tempérament pour le métier. Blasé et paresseux, il a accepté de se tenir sous le feu des projecteurs en pensant, à tort, trouver une source d’argent facile.
L’humour de la série réside ainsi dans ce décalage entre deux tempéraments opposés où la morte semble beaucoup plus enjouée que le vivant apathique. Finalement, la jolie fantôme est celle qui correspond davantage au métier. Ni une, ni deux, en possédant le corps de son partenaire, elle le transforme en une toute autre personne ! Mais, ces changements inopportuns déroutent évidement les quelques fans du beau brun, son binôme et le staff, peu habitués à le voir retenir une chanson dans son intégralité.
Ce trois fan-girls aux réactions hilarantes amplifient la comédie et chaque épisode leur consacre ainsi quelques minutes. Ayant évidemment remarqué les transformations, elles se demandent à chaque fois quelle version apparaitra.
Pour le reste du casting secondaire, il faut avouer que celui-ci est malheureusement peu étoffer et mis en lumière, y compris Kazuki Yoshino, le second chanteur de ZINGS. On peut éventuellement regretter son absence en dehors de la scène, alors que sa relation avec son binôme aurait pu être davantage creusée.
En tant qu’anime d’idols, chaque épisode contiendra au moins un show. Réalisé en 3D/CGI, ces passages deviennent ternes au fur et à mesure des visionnages. Car finalement, l’animation chercher à économiser au maximum sur cette partie et reprend encore et encore la même chorégraphie. Malgré tout, les chansons restent agréables et on peut saluer la prestation de Imai Fumiya, qui offre à Nidoyo un timbre terne, profonde, lente, presque gutturale, qui s’accorde parfaitement avec son caractère. Le changement de caractère est alors d’autant plus marqué car, lorsqu’Asashi le possède, cette voix devient lumineuse, aiguë, plus rapide et plus claire.
Finalement, avec son contenu léger, Phantom of the Idol ne conviendra pas à tous et sera plutôt à destination des amateurs du genre qui l’apprécieront le temps de douze épisodes. L’idée initiale était plutôt originale, mais en restant en surface il fait finalement partie de ces séries rapidement oubliées.
A découvrir sur ADN !